L'Aurillac, représentant du Cantal

Il est possible qu'il se soit appelé à l'origine le Vigier (du nom de Guillaume Vigier coutelier à Aurillac), toujours est-il que l'Aurillac est un couteau traditionnel qui attire l'oeil par son élégance mélée à une certaine rusticité. Ce couteau régional imaginé au tout début du XXème siècle a très vite séduit les éléveurs, notamment en raison d'un manche à l'ergonomie très étudiée.

Couteau de nos régions l'Aurillac

Comment le reconnaître ?

C'est le galbe tout en rondeurs de son manche qui le caractérise, assurant une excellente prise en main. Sa lame bourbonnaise était quelquefois complétée d'une alène de forme courbe. Le ressort est à cran forcé, sans surprise sur un tel couteau.
Il était principalement réalisé en corne rose ou noire. L'utilisation de différentes essences de bois n'est apparue que bien plus tard. On peut trouver d'anciens modèles ornés de rosettes plates.

Couteau ancien Aurillac, signé Massoptier ©Philippe ROSA

L'Aurillac a un proche cousin qui n'est autre que le Salers, avec qui il partage la forme du manche, mais qui se différencie avec une lame yatagan.


Pour les collectionneurs

L'Aurillac est un couteau sans fioritures que l'on trouve assez facilement. Il a fait l'objet de nombreuses interprétations et déclinaisons (avec plus ou moins de bonheur), surtout depuis les années 1980.
Ci-dssous un modèle doté d'une alène courbe, assez rare, et un ancien St-Joanis Mondière 74.



Un Aurillac signé Parapluie à l'epreuve, en corne rose et rossettes plates.

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