Le Douk-Douk, souvent copié jamais égalé

Initialement destiné au marché mélanésien, le nom de ce couteau créé par la maison Cognet en 1929 est celui de la divinité figurant sur le manche. Le marché mélanésien s'étant révélé décevant , la stratégie de vente s'orienta alors vers l'Afrique du Nord où le Douk-Douk allait connaître un succès fulgurant, et ce, pour deux raisons principales : un prix de vente très bas en raison du procédé de fabrication et une lame de qualité supérieure appréciée de la clientèle locale. A la veille de la seconde guerre mondiale, il était même devenu le "couteau de poche national" de l'Algérie, alors province française.

Quasiment inconnu en France à cette époque, le Douk-Douk est arrivé en métrople au retour des rapatriés civils suite à la décolonisation. Il est commercialisé par la maison Cognet sous d'autres noms avec d'autres emblèmes : le El Baraka, le Tiki, et l'Ecureuil. Il existe en différentes finitions.


Comment le reconnaître ?

Le Douk-Douk est de conception extrêmement simple : un manche en acier replié laminé à froid et une lame à la turque en acier au carbone qui s'aiguise facilement. Il existe auourd'hui des versions en inox et colorées.


Avec le Pradel, le Douk-Douk est un des couteaux qui a été le plus copié, surtout depuis la seconde guerre mondiale, à l'étranger mais aussi en France ! Des versions avec des lames plus classiques existent aussi. Certaines sont des contrefaçons qui jouent sur la consonance (le Touk-Touk par exemple), quand d'autres choisissent des totems sans aucun rapport avec l'original (ours, cow-boy...).

Commentaires