Le London, le couteau marin

Avant qu'Etienne Pradel ne crée le couteau qui porte désormais son nom, la maison Pradel-Chomette (qui signait "à l'ancre marine") produisait de nombreux couteaux Marins, tel qu'on les appelait à l'époque.
D'origine anglaise, le London prit d’autres appellations comme le Marin, le Gabier, l’anglais, le "pied de mouton" ou encore le TerraNeuva dans le catalogue Manufrance. De nos jours on le trouve également sous l'appellation l'Amor, le Gwalarn.
Le London est ainsi un couteau sobre et élégant mais surtout fonctionnel et efficace qui évoque les grandes épopées maritimes.



Couteau de nos régions London

Comment le reconnaître ?

Tout en rondeurs, il offre une lame à talon carré, à pointe rabattue, moins dangereuse sur un bateau. Cette forme de type "pied de mouton" s’élargit de plus en plus vers la pointe, celle-ci restant dans le prolongement du tranchant rectiligne.

Couteau le London, l'Armor
Couteau de nos régions le London ©Philippe ROSA

Le manche est en corne noire ou en bois imputrescible, et comporte le plus souvent une ancre marine, symbole gravé ou découpé dans une feuille de laiton et directement incrusté.
L'emplacement ou la forme de cette incrustation est quelquefois le seul élément qui permettra de différencier deux modèles, comme le montre l'image ci-dessous.



Les productions récentes ont quelque peu revisité sa sobriété, car on le trouve désormais dans différentes essences de bois, ou en corne claire.
Les exemplaires anciens sont rares et souvent en mauvais état en raison des conditions extrêmes de corrosion. Les collectionneurs chineront donc des modèles neufs issus d'anciens stocks.

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