A l'origine normande au XIXe siècle, du côté de Tinchebray, la fabrication a été reprise dans le bassin thiernois dans les années 1890. Le Rouennais est un grand couteau, rural mais élégant, sobre, aux allures de couteau de table. On l'associe volontiers aux éleveurs de bovins, d'où son surnom le Queue-de-vache. Il était populaire en Basse-Normandie mais aussi en Picardie. Un couteau quasiment oublié, qui n'est plus vraiment produit depuis les années 1960.
Couteau utilitaire d'éleveur, on en voit beaucoup avec flamme de vétérinaire comme ce StJoanis Arbost (à l'épée), ou cure-pied.
Rarissimes sont les Rouennais les plus anciens, dotés d'une mitre. Celle-ci aurait disparu depuis la reprise de la fabrication à Thiers. Depuis les années1990, ce couteau redevient sujet d'attention et certains artisans en réalisent en bois exotiques ou plus simplement en...pommier.
Normand il est, normand il restera !
Comment le reconnaître ?
Aucune ambiguité pour identifier un Rouennais ! Ses côtes en corne sont traditionnellement de deux nuances, le manche est droit, orné de 5 rosettes plates plus ou moins larges, et sa lame à pointe centrée dispose d'un onglet en forme de filet qui longe son dos. Autre signe particulier : l'émouture est réalisée jusqu'au talon. Quelquefois, un écusson vient décorer joliment l'ensemble.Couteau utilitaire d'éleveur, on en voit beaucoup avec flamme de vétérinaire comme ce StJoanis Arbost (à l'épée), ou cure-pied.
Pour les collectionneurs
On pourra également trouver des modèles frappé de marques de distributeur, comme cet intéressant au Marteau fabriqué par Retru-Gros à Thiers pour De Gryse La Loupe (chez qui on trouve aussi des marquages au Parapluie, fabrication des ateliers Therias).
Normand il est, normand il restera !
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