C'est à l’initiative d’un groupe de copains, parmi lesquels des couteliers, des designers et des passionnés qu'est fondée l'association la Confrérie du Couteau de Thiers. Tout coutelier fabricant, issu du bassin de Thiers, en adhérant à cette Confrérie, peut interpréter sa version du couteau étalon en respectant toutefois un cahier des charges précis.
Pour éviter les déconvenues qu'ont subi le Laguiole et le Pradel, le couteau est doté de signes distinctifs et sa marque est enregistrée à l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Les variantes proposées par les créateurs doivent être déposées auprès de la Confrérie et validées par la Jurande.
Couteaux le Thiers signés Chazeau et Coursolle ©Philippe ROSA |
Comment le reconnaître
C'est un très beau couteau, d'un design élancé et fluide. La ligne générale du manche est continue et régulière, elle ne présente aucune partie saillante ou rentrante. La mitre (les premiers modèles n'étaient habillés que d'une seule mitre) est biaisée sur le manche. La hauteur du manche est plus importante à la tête du couteau qu’au cul, qui présentent une pente inversée par rapport à la tête. Certaines variantes officielles peuvent surprendre comme ce Thiers dit Rotosphère.Couteau le Thiers Rotosphère ©Philippe ROSA |
En quelque sorte le premier des couteaux néo-régionaux, il n'y a évidemment pas de modèles anciens du Thiers et les collectionneurs trouveront leur bonheur auprès des toutes premières séries ou se tourneront vers les créations très récentes, aux manches quelquefois étonnamment travaillés.
Un Thiers signé Teymenn, manche en pistachier et ressort guilloché |
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