Pas de doutes sur sa localisation, ce couteau a été surtout vendu dans le Lot-et-Garonne et autour. Sa ligne évoque tout autant les influences espagnoles que le couteau jambette de Saint-Etienne.
Si les modèles les plus anciens (XIXe siècle) sont montés avec un manche en bois, celui-ci a été ensuite remplacé par de la corne bovine sombre, souvent rehaussée de fragments de nacre (parfois de décors métalliques). Sa ligne assez radicale ne lui a toutefois pas permis de conserver son public dans la deuxième moitié du XXe siècle.
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Couteau régional l'Agenais |
Comment le reconnaître ?
Les modèles anciens sont traditionnellement montés sur rosettes saillantes, ce qui assure une meilleure tenue en main. La forme du manche (en général sans mitres) est censée évoquer une jambe féminine. On trouve souvnt un passe lacet à l'extrémité du manche, ce qui le distingue du
Saint-Amans avec lequel il est souvent confondu, bien que n'étant pas armé d'une lame feuille de sauge.
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Couteau Agenais Tarry Levigne ©Philippe ROSA |
Les Agenais de collection
Bien entendu, les modèles avec incrustations (de chez Cognet ou Tarry-Levigne par exemple)sont les plus recherchés, mais également ceux qui présentent une découpe métallique festonnée en laiton.
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Photo Franck.J |
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