Au premier coup d'oeil, rien ne distingue un Aveyronnais d'un
Laguiole, d'autant que la mention Laguiole figure quelquefois sur la lame. La ligne est identique à celle de son cousin, au mieux perçoit-on une indéfinissable simplicité. A bien y regarder, il manque à ce couteau un détail qui a toute son importance : la mouche, ou l'abeille si l'on veut faire référence à Napoléon.
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©Philippe ROSA |
Un Laguiole sans mouche
Le manche est en corne bovine locale, comme c'est cas sur les
Laguioles d'entrée de gamme, mais ici pas de pointe de corne. Plutôt des parties moins nobles, et moulées. Mais surtout, pas de mouche sur l'Aveyronnais, celle-ci augmentant sensiblement le prix de revient. En revanche, la lame yatagan peut être complétée d'un poinçon, comme ici sur ce modèle en corne bovine verdatre pourtant frappé de la mention "Laguiole véritable", signé "à la flamme" (celle-ci devant s'entendre flamme de vétérinaire).
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©Philippe ROSA |
On trouve de nombreux modèles anciens en corne rose dont les lames sont souvent entre 9 et 11 cm.
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©Philippe ROSA |
Les Aveyronnais de collection
Compte tenu de ce qui vient d'être dit, les Aveyronnais anciens de luxe sont plutôt rares. Au mieux trouve t-on des modèles plus récents avec un guillochage du ressort, comme celui-ci signé Parapluie à l'Epreuve.
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