Il porte le nom d'une petite ville sur la Saône, au sud de la Côte d'or, en bordure de la Saône-et-Loire. C'est bel et bien un couteau de marinier produit entre la fin du XIXe siècle et les années 30. Une production confidentielle au point que le Seurre est absent de plusieurs ouvrages spécialisés dans les couteaux régionaux !
Les exemplaires en bon état ont une cote très élevée, au point que certains collectionneurs en confient la réalisation à des artisans contemporains, comme ici Morin à Pezenas. On ne peut s'empêcher de noter la ressemblance avec le Liadou, couteau des vignerons de Marcillac.
Sa diffusion est restée très locale, même si les maraîchers du pays semblent l'avoir adopté en raison de son ergonomie et de la robustesse de sa lame. La maison Micheron à Chalon sur Saône, en était un des plus importants revendeurs.
Comment le reconnaître ?
Ce couteau élégant et sans fioritures n'est pas sans rappeler le Montpellier, avec toutefois une lame (plus ou moins large) de type pied de mouton, ce qui lui donne une petite ressemblence avec le Langres, autre couteau régional dont il se distingue par l'absence de mitre de tête. Le manche, plutôt en corne, s'amincit en principe à son extémité.
Un couteau de collectionneur
Les exemplaires en bon état ont une cote très élevée, au point que certains collectionneurs en confient la réalisation à des artisans contemporains, comme ici Morin à Pezenas. On ne peut s'empêcher de noter la ressemblance avec le Liadou, couteau des vignerons de Marcillac.
Le Seurre est un couteau dont les lignes se prêtent aisément à une interprétation plus actuelle, comme c'est le cas pour ce splendide modèle damas signé Henri Viallon, meilleur ouvrier de France.
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